TransDieBérien, les dessins

Après l'échantillon de photos, au tour des dessins maintenant.

Pour situer le contexte et les conditions de réalisations, en général je faisais l'esquisse debout au milieu des autres voyageurs et les retouches/mise en couleur dans le train, dont une grande partie pendant le trajet du retour.
Donc des conditions de travail plutôt sommaires. J' y étais pour ça, c'était le jeu, et le côté intéressant d'ailleurs.

Mais il faut que tu le notes, pour ne pas attendre le standard du dessin réalisé tranquillement à la maison.
Autre précision, l'aquarelle était la technique la plus adaptée à la situation, mais le scanner n'aime pas, il rend mes couleurs plus fades que dans la réalité, il faut jouer sur des réglages qui modifient pas mal les teintes.

parvis de la gare de Valence avec les groupes Razdolié et Zhiguli en attendant le départ: de la danse et du chant de la Vodka, hum, non "Volga" je voulais dire:

et un autre particulièrement peu adapté au scanner:

dommage, c'est l'un des plus détaillés de la série, puisque ça ne rend rien autant en décliner des versions bizarres:

Avant de revenir au dessins voilà une autre photo du parvis avant le concert (c'est pour ça que c'est vide, les participants sont encore dans l'entrée de la gare, mais y avait du monde: "250 voyageurs" plus les spectateurs de passage puisque le lieu était accessible à tous dans un très bon esprit d'ouverture, je trouve), avec la grande banderole du festival et du TransDieBérien sur les bâtiments de la gare, pas mal.
Ah ça rigole pas dans la Drôme, ils sont plus efficaces que nous...De temps en temps on a aussi en gare d'Avignon des grandes affiches du festival de théâtre mais ça relève de l'exceptionnel.

embarquement direction Livron avec buffet russe et Razdolié qui nous a rejoint pour poursuivre des démonstrations de musique russe:

et ça repart, alors dans le train il y avait des panneaux (voir photo du billet précédent). côté extérieur, la déco que tu peux voir sur ma photo et à l'intérieur le reportage d'un vrai photographe en Sibérie: Ljubisa Danilovic pour être précis, la collection est visible pendant la durée du festival à Die.
Au micro habituellement réservé au contrôleur Géraldine Dunbar lisait des chapitres de son bouquin: "Seule sur le Transsibérien, mille et une vies de Moscou à Vladivostock".
Bref, avec mes carnets toujours à portée de main, le temps est passé à une vitesse folle malgré l'allure tranquille du TER.

A peine le temps de s'en rendre compte et on arrive à Crest. La ville marque l'entrée dans la vallée de la Drôme, la rivière qui a donné  son nom au département dis-donc!
Crest est célèbre pour sa tour qui domine le coin.
ce n'est pas la meilleure photo qui soit de la tour, mais c'est celle que j'ai sous la main et dont je suis l'auteur:

A Crest c'est la médiathèque qui reçoit et le mauvais temps du matin a laissé place à un agréable soleil de septembre. La lecture (voir dans le cadre), particulièrement vivante, peut donc se faire en plein air sur le parvis de la bibliothèque. Harold est le directeur du festival Est-Ouest. En fait l'événement est organisé par une association de bénévoles complétée par une équipe de professionnels du spectacle.
Visiblement avec succès puisque d'un rythme de tous les 2 ans le festival devient annuel et que la journée un peu folle au premier abord du TransDieBérien s'est soldée par une réussite largement méritée.

C'est donc ici le paragraphe où je note l'excellent travail de toute l'équipe du festival.

Maintenant direction Saillans où nous attendent gastronomie russe, danse et le "piano ambulant" qui pour l'occasion nous fait du Petrouchka (voir Stravinsky), photo du groupe dans le billet précédent:
(le tout survolé au loin par les planeurs de l'association aéronautique de Rochecourbe, cise à Aubenasson que je connais un peu, ah oui, c'est là que je plane au fait !...)

Et on se rapproche de la fin du voyage direction Die. le Trio Klezele nous reçoit en musique. Sur mes notes de correspondant de presse, j'ai marqué: Yannick Lopes, Julien Petit et Rémy Yulzari, par ordre alphabétiqe. D'une tournée en Sibérie ils ont ramené un son teinté de Klezmer, la musique locale.
Hé ben, c'est très bien ce qu'ils font. Eux comme tous les autres participants de la journée, et bien d'autres, tu peux les retrouver pendant le festival.

de profil:

de face, schématisé:

la même image retraitée après coup avec des couleurs à l'ordi:

Voilà, un verre de boisson à bulles et il faut déjà prendre le chemin du retour, l'équipe enlève les panneaux qui décoraient le train et le temps de rentrer à Valence c'est un progressif retour vers la réalité et la fin du voyage en Sibérie.

la vidéo où le directeur du festival présente le voyage: ici