moutons
je suis ému de voir toutes ces personnes qui, hier encore, me "conseillaient" ce qu'il fallait dessiner ou pas, me menaçaient et tentaient des représailles, essayaient de me dénigrer en détournant le sens de mes dessins, les pillaient, devenir soudain d'ardents défenseurs de la liberté d'expression que nous, dessinateurs de presse, représentons.
Comme prof, j'ai lu en classe le message civique rédigé par notre principal; j'ai amené mes élèves 5 minutes avant la fin dans la cour pour la minute de silence, mais, je ne m'associe pas aux mouvements "démocratiques" qui se mettent en place.
Vous tenez à vos dessinateurs, arrêtez d'imprimer ce truc:
et prouvez le!
N'épuisez pas vos cartouches d'encre et défendez plutôt Aristote quand il est attaqué ou menacé!
Lui est encore vivant, mais le maintenir en vie est un défi de tous les jours.