Les anges, c'est reparti

quelques protagonistes de l'action, l'histoire se passe le 31 août 1944 dans la vallée du Rhône:

avec par ordre d'arrivée chronologique:

un ange du réseau "newsagent" du Special Operations Executive (SOE, les résistants encadrés par Churchill), "Ange" était une composante du réseau principal, la branche locale.

la RAF et ses parachutages d'armes,

l'abbé mis au vert dans ce petit village par sa hiérarchie (pour cause de fraternité un peu trop poussée avec la résistance. Arrivé au début de l'année, il cache son cousin évadé du STO, sa grand-mère dissidente, deux jeunes juives allemandes sans oublier un pistolet dans la soutane qu'il ne manque jamais d'emporter quand il se déplace sur sa moto.

et c'est en plein milieu de ce tableau que déboule un convoi d'allemands lors de la retraite d'août 1944!!! L'objet de ma série d'article de cet été.

Les anges attaquent mais se font massacrer par les allemands et voilà  que des chasseurs viennent mitrailler les teutons (c'est animé mon histoire).

Personne n'a jamais cherché à savoir qui étaient ces gars tombés du ciel et qui ont sauvé la peau des résistants survivants et des villageois pris en otage. Du coup je galère pour les retrouver.

En procédant par élimination, sur le millier d'aéroplanes présents dans le secteur, il ne reste que 3 groupes possibles: la 4ème escadre de chasse (l'escadrille LaFayette ou le Navarre) pour les français, les faucons d'Horus du 79th Fighter Group pour les américains et mes préférés les démons de la flottille VF74 avec leurs Hellcats. Des anges sauvés par des démons ce serait une belle histoire!!!

Le VF74 est catapulté depuis l'USS Kasaan Bay et le VOF1 qui n'est jamais très loin décolle de l'USS Tulagi, les deux porte-avions qui ont participé au débarquement de Provence. Ce sont leurs derniers jours, le front séloigne des côtes et ils partent début septembre pour faire étape aux USA avant de partir en renfort dans le Pacifique.

Les français et les faucons d'Horus décolle en P47 Thunderbolt depuis la Corse (puis Fréjus).

Enfin, en bas à droite de la feuille arrive la 7ème Armée qui talonne le convoi allemand avec ses troupes coloniales.

Manque dans ce tableau: les religieuses allemandes et tous leurs bambins de l'orphelinat détruit au printemps 1944 (hébergés par l'abbé, encore lui), les villageois, la 189ème division d'infanterie de réserve (allemands), les clandestins cachés par l'abbé (voir plus haut), les collaborateurs et collaboratrices français, et ... Fifi, un toutou du bled!!!

Fichtre, y en a du monde. Et dire que tout ça est tiré d'une histoire authentiquement vraie!