photos et Red Arrows

Aujourd'hui jai la flemme de te filer de l'inédit: j'ai passé la journée à te faire de la menuiserie alors j'en ai plein les bottes et je vais te refiler du vieux.

1) quelques photos de Verdun, en général ça symbolise 14/18. Depuis hier, Jeff C. a imposé son patelin d'arriérés en faisant inaugurer son musée par président Nico. Alors avant que Verdun ne soit un jour rendu ringard par nos politiciens, en octobre dernier je me suis dépéché de visiter la région au retour de Charleroi.

Le fort de Douamont: boche au début de la bataille de Verdun, repris par des "sans-papiers", du moins les ancêtres de ceux que nos forces de l'ordre pourchassent de nos jours (des sénégalais et des somalis), nân! on ne dit pas merci, on "tes papiers etc." :

alors dans la radio ils ont dit que "boche, fridolin, vert de gris, schleuh, doryphore, goth" etc. seraient des expressions à bannir. Je le note dans un coin, mes connauds.

la suite, regarde le ciel du soir sur les hauteurs de la ville! Pendant toute ma balade nordiste j'ai déplacé le ciel bleu avec moi, question de principe, je n'aime pas la grisaille, donc on a toujours un minimum de rayon de soleil dans les bagages:

et le lendemain la ville avec la rivière et les petits bateaux dessus, c'est bôôôô, .... mais c'étaient surtout des grosses feignasses: ils faisaient les kakous à fond juste sur 100 mètres avant et après le pont pour qu'on les voit frimer. C'est ça "le" nordiste.

2) autre sujet que j'avais laissé de côté à cause que je faisais ma crise d'humilité. Rassure toi, depuis je suis redevenu comme avant.

donc ce mardi 8, Sean Cunnigham a suivi le destin de Jon Egging. C'est ainsi un deuxième pilote des Red Arrows (la patrouille d'acrobatie aérienne des rosbifs) qui meurt en quelques mois, ça fait partie de leur métier mais dans nos sociétés aseptisées, chaque fois qu'un soldat est tué, c'est un drame national et on convoque des cellules psycho machin-chose.

Alors que son aéroplane, un Hawk T1 de British Aerospace(voir le dessin plus bas) était arrêté au bord de la piste, pour une raison inconnue et absolument pas prévue au programme, le siège éjectable de Sean s'est déclenché.

Le faisant passer à travers la verrière (ça par contre c'est une procédure habituelle et paradoxalement moins dangereuse que de faire gicler l'ensemble), le propulsant à 200 mètres d'altitude (toujours normal, ce type de siège permet d'évacuer un aéroplane au sol et immobile, en cas d'incendie par exemple); il faut lancer le pilote assez haut pour que le parachute ait le temps de s'ouvrir et ralentir la descente et c'est là que ça a merdouillé à nouveau: il est retombé sans que le parachute fonctionne.